Botanique

Au-delà du plaisir, observer et connaitre ce qui nous entoure, constitue le préalable à la protection de l'environnement. Ce chapitre n’a aucune prétention scientifique. Il est juste là pour montrer la richesse de notre bio-diversité. Sur un même versant peuvent se rencontrer des fleurs de montagne et des fleurs provençales. Ce n’est qu’au fil des jours et des rencontres que ce modeste inventaire sera complété.

Toutes les images ont été prises à Autichamp et sur les communes limitrophes. Les plantes sont classées pour l'instant par couleur et en grands groupes : herbacées et petites plantes, arbres et arbustes, champignons, mousses et lichens.

Les informations concernant les propriétés comestibles ou médicinales ne sont données qu'à titre de curiosité. Nos images ne permettent pas une identification assez précise. Il est absoluement nécessaire de mieux vous informer avant une éventuelle consomation ou uilisation. Nous déclinons toutes responsabilités.


Nous vous invitons à cliquer sur les images pour les agrandir.

lichen
lichen

Herbacées et petites plantes

 

 

Lys martagon : quel bonheur de trouver cette plante rare chez nous à quelques centaines de mètres de plantes méditerranéennes. Lente à s’établir, c’est une espèce protégée. Son nom lui vient de la couleur dorée et des propriétés émollientes de son bulbe auquel on prêtait des vertus magiques (martagon = mars dieu des magiciens).

 

 

 

Ophrys abeille : non contente de leurrer les abeilles solitaires par sa forme et sa couleur, elle imite l’odeur des femelles. Si ce stratagème ne fonctionne pas et qu’il n’y a pas de croisement, elle a recours à l’autofécondation ce qui provoque de nombreuses variations locales, qui ne sont pas pour autant de nouvelles espèces.

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Ophrys bourdon ou « ophrys frelon ». Le mimétisme poussé (forme et odeur) avec l’insecte en fait l’une des orchidées les plus belles et les plus évoluées sur ce point.




Orchis pyramidal : elle doit son nom à l’aspect de son inflorescence en début de floraison. Ne possédant pas de nectar, les fleurs attirent pourtant les papillons. Leur morphologie est très bien adaptée à leur trompe. En général ce sont eux qui assurent la pollinisation.

 

 

 

Orchis singe : Bien que classée dans la catégorie « préoccupation mineure », cette orchidée est protégée dans plusieurs régions de France. Elle est une proche voisine de l’orchis militaire, nom donné de par la forme des fleurs.

 

 

 

 

Orchis singe albinos : ce n’est pas là une autre espèce mais un effet de dépigmentation de la précédente.

 

 

 

Orchis pourpre : Le label ponctué de pourpre évoque plus ou moins les bras et la robe d’une femme. Le casque est rouge brun. Elle est classée comme la précédente.

 

 

 

Orchis hybride : L’orchis angustricruris est un croisement des deux précédentes.



Orchis bouc Cette orchis au label disproportionné doit son nom à la forte odeur de ses fleurs

 

 

 

Céphalanthère : cette plante est une orchidée qui pousse souvent en lisière des bois. Elle est protégée.

 

 

Epipactis : ce genre fait partie de la famille des orchidées.

 

 

Limodore à feuilles avortées : cette orchidée est une plante saprophyte. Elle est donc capable de se nourrir de matière organique non vivante.





Néottie nid d’oiseau Toutes les orchidées sont des économes. Celle-ci, dépourvue de chlorophylle, est associée à un champignon et vit en symbiose avec un feuillu. Les matières organiques dont elle se nourrie proviennent du champignon mais elles sont produites par l’arbre. Elle n’est donc pas un parasite.

 

 

 

 

Orobanche : cette herbacée sans chlorophylle dépend entièrement de plantes hôtes. Parasite elle peut produire jusqu’à 500 000 graines par pied.

 

 

 

 

Silène compagnon blanc : elle est de la même famille que les œillets. Très odorante en soirée, elle attire les papillons de nuit.

 

 

Hélianthème des Apennins : ce sous arbrisseau est proche des cistes. Bien que jamais abondant c’est le plus répandu des hélianthèmes.

 

 

 

Lin blanc Il existe prés de 200 espèces de lin dont certains furent les première plantes cultivées par l’homme. La fleur de celui-ci fane au bout d’une journée.

 

 

Stellaires : son nom provient de la disposition en étoile de ses pétales. Certaines de ces « mauvaises herbes » sont consommables notamment les jeunes extrémités de stellaire graminis très appréciées en salades.

 

 

Primevère acaule : Symbole du premier amour, elle annonce le printemps. Toute la plante et, en particulier, les racines, ont des propriétés médicinales.

 

 

Bonjeanie hirsute : (ou darycnie hirsute) Elle forme un buisson bas qui peut avoir sa place dans les jardins. Elle est utilisée en homéopathie.

 

 

 

 

Thym : outre son utilisation aromatique et culinaire, ses vertus sont à même de soulager une grande variété d’affections respiratoires et intestinales. C’est un anti-infectueux et un stimulant de l’immunité.

 

 

 

Alliaire : Petites fleurs blanches en grappe avec quatre pétales. En plus d’un usage alimentaire en tant que condiment cette plante était utilisée traditionnellement en médecine pour ses vertus diurétiques et antiseptiques.

 

 

 

Ibéris penné : reconnaissable à ses pétales irréguliers, elle signe souvent l’emplacement d’anciennes moissons.

 

Eglantine : Le fruit de l’églantier, le cynorhodon a une teneur élevé en vitamines. Il peut entrer dans la composition de confitures ou de sirops

 

 

 

 

 

 

 

Mélilot blanc : excellente mellifère, elle est aussi pleine de vitamine C. Peut être utilisée dans des salades ou en tant qu’aromate ou épice.

 

 

 

 

 

Chélidoine : Son nom vient du latin « chelidonium » qui signifie hirondelle. Sa floraison coïncide en effet avec l’arrivée de ces migrateurs. Elle a de nombreuses propriétés médicinales aussi appelée "herbe à verrues"

 

 

Salsifis des prés : Il est de la même genre que le salsifis cultivé. Ses fleurs ne s’ouvrent souvent que le matin. Les boutons floraux, les feuilles, les racines sont comestibles.

 

 

Argyrolobe de Zanon : sous arbrisseau typique de la végétation méditerranéenne. Il est aussi appelé « cytise argenté »

 

 

Petite coronille : ce sous arbrisseaux vivace peut être confondu avec l’hippocrepis qui partage les mêmes stations. Un examen rapide des feuilles permet de les distinguer.

 

 

Giroflée des murailles aussi appelée « violier jaune ». Sa fleur a une odeur de clou de girofle d’où son nom. Attirant les premières abeilles au printemps il est sensé faciliter la pollinisation des arbres fruitiers.

 

 

 

Hypocrépide  ou « fer à cheval ». Ses gousses échancrées forment des séries de fers à cheval accolés les uns aux autres.

 

 

Lamier jaune : cette vivace est aussi appelée « ortie jaune » bien qu’elle n’en soit pas une. Elle ne pique pas. Au jardin c’est un couvre sol idéal pour sa floraison ou pour son feuillage persistant. Ses feuilles peuvent se consommer en tant que légume.

 

 

Bouton d’or : c’est le nom courant de cette renoncule. La fleur contient différents principes actifs toxiques. En raison de sa belle couleur elle est le symbole du raffinement. Les anglais les hollandais, les allemands l’apparente plus à une « fleur de beurre » en raison de son reflet sur la peau.

 

 

Euphorbe annuelle : originale de part sa floraison et son feuillage, cette plante est d’une culture facile. Elle est toutefois à manipuler avec des gants car son latex est irritant et toxique.

 

 



Iris faux acore ou « iris jaune » ou encore « iris des marais ». Elle doit son nom à cause de sa ressemblance  de ses feuilles avec celle de l’acore qui pousse dans les mêmes milieux humides. Son rhizome est riche en tanin. Elle est toxique et parfois envahissante.

 

 

Gesse sans feuilles  ce que l’on croit être des feuilles en fer de lance ne sont que des stipules (petits appendices à la base du pétiole au point d’insertion avec la tige). Les feuilles sont réduites à de simples vrilles (les phyllades).

 

 

Vesce jaune : excellente plante fourragère, elle est toutefois d’un petit rapport du point de vue nutritionnel. Elle était aussi appelée cornadiou.

 

 

 

Laitue seriola : Son nom vient du latex qui s’écoule des blessures de ses tiges. Les laitues ont des vertus soporifiques notamment …chez les lapins.

 

Anthyllide vulnéraire : utilisée principalement comme fourrage, elle n’en est pas moins intéressante en médecine pour ses propriétés astringentes et désinfectantes. Elle est même légèrement laxative. Mélangée à des feuilles de framboisiers et de pruneliers, elle était  souvent utilisée pour remplacer le thé.

 

 

Coronille bigarrée : C’est une plante de rocaille parfois envahissante. Attention elle a des propriétés médicinales comparables à la digitaline.

 

 

 

 

 

Gesse chiche : plante très utile pour les exercices de prononciation.

 

 Vesce craque : cette plante qui fixe l’azote de l’air est un fourrage riche en protéines. Cependant, en s’accrochant aux autres pour chercher la lumière elle peut être préjudiciable à certaines cultures (le blé par exemple). Ses graines peuvent être réduites en farine (galettes très nourrissantes). Elle est très appréciée des abeilles.

 

 

 

Vesce cultivée : Pour l’agriculture cette plante présente des atouts majeurs. Elle est riche en protéine et fixe l’azote. C’est un engrais vert. Peu gourmande en eau et en intrants, elle peut jouer un rôle de culture intermédiaire.




Glaïeul des moissons ou « glaïeul d’Italie » Sans doute trop décoratif, il est parfois trop cueilli et finit par disparaitre.

 

 

 

Spéculaire miroir de Vénus . Petite plante annuelle, elle est de la famille des campanules. Missicolle inféodée aux cultures sans herbicides, elle peut entrer dans la composition de salades.

 

 

 

 

Mélampyre des champs : Le plus souvent elle se procure ses nutriments à partir des racines des plantes voisines, ce qui peut la rendait peu appréciée des agriculteurs.

 

 

 

 

 

Onopordon : Mauvaise herbe pour certains, elle est ornementale pour d’autres. Le réceptacle charnu est comestible à la manière d’un artichaut. Les ânes qui la broutent ne s’y trompent pas.

 

 

Rose trémière : peu exigeante, d’un entretien facile, elle se ressème toute seule.  Les premières fleurs n’apparaissent souvent que deux ans après le premier semis. Elles peuvent être roses, rouges, jaunes ou blanches.

 

 

Centranthe rouge ou blanche : On la nomme également lilas d’Espagne ou Valériane. Ses fleurs sont odorantes. Elle affectionne particulièrement les rochers ensoleillés ou les vieux murs. Elle a des propriétés médicinales.

 

 

 

Myosotis : Petite fleur bleu ciel et jaune à cinq pétales. « Ne m’oubliez pas » : est son surnom. Elle est le logo de la « société Alzheimer » et le symbole de la journée des enfants disparus, le 25 mai.

 

 

Mélitte : depuis longtemps cette herbacée est une plante médicinale (spasme, digestion, contusions …).

 

 

Affilante de Montpellier : comestibles ses fleurs peuvent agrémenter joliment une salade de printemps. Le goût est légèrement sucré.

 

 

 

Lierre terrestre : Le goût de cette plante mellifère peut relever les salades. Longtemps considérée comme une panacée, elle contient du tanin, une huile essentielle et un taux élevé de vitamine C. Ses qualités sont connues depuis l’antiquité.

 

 

 

Sauge des prés : Les espèces de sauges sont très nombreuses. Certaines sont appréciées en tant que plantes aromatiques ou médicinales. Sa fleur ne possède que deux étamines.

 

 

Lactuca perennis : belle et bonne, cette laitue vivace (appelée aussi salade du lièvre), encore plus que celle de nos jardins, a des vertus gustatives et sédatives.

 

 

 

 

Bugle : cette plante vivace est très colonisatrice. On ne compte pas moins d’une cinquantaine d’espèces.

 

 

Muscari à toupet : Son nom vient de l’odeur de ses fleurs. Le bulbe de certaines espèces est comestible et très prisé de l’autre coté des Alpes. Elle peut être cultivée comme plante ornementale.

 

 

 

Knautie des champs : il s’agit là de la réunion d’une dizaine de petites fleurs. Celles du centre attirent les insectes, celles en périphérie assurent la formation des graines. Les knauties se différencient des scabieuses par le nombre de leurs pétales (4 contre 5) et le nombre de calices (2 contre1).

 

 

Raiponce en épi : plutôt montagnarde, elle n’en est pas moins présente. En médecine on utilise ses propriétés astringentes. Sur le plan culinaire, les jeunes feuilles et les jeunes inflorescences sont comestibles et constituent un bon légume, crues ou rapidement cuites à la vapeur. Elle reste un bon fourrage pour les herbivores.

 

 

Anémone hépatique : Dans les sous bois, elle fleurit en même temps que les primevères. Astringente et cicatrisante, elle a aussi des propriétés diurétiques. C’est la forme de ses feuilles rappelant un lobe de foie qui lui vaut son nom.

 

 

 

Grémil bleu : cette herbacée méditerranéenne est aussi appelée « thé d’Europe ». Les fruits, de section triangulaire, sont intéressants à observer.

 

 

 

Violette : Les violettes ont deux pétales vers le haut et trois vers le bas ce qui les distingue des pensées (quatre vers le haut et une vers le bas) qui sont du même genre. Dans le langage des fleurs elle exprime la timidité, la modestie, la pudeur et l’amour secret.

 

 

Astragale de Montpellier : Cette plante vivace est aussi appelée « esparcette bâtarde ».

 

 

Saponaire : leurs racines contiennent de la saponine qui fait mousser l’eau. On l’appelle aussi « herbe à savon » ou « savon des fossés ».

 

 

 

 

 

 

Géranium herbe à Robert : elle servait à apaiser les mamelles d’où son nom. Sa racine servait aussi à tanner les cuirs. C’est là un véritable géranium car en dehors des géraniums vivaces ceux des fleuristes sont en fait des pélargoniums.





Serpolet ou plus exactement « thym serpolet ». Cette plante aromatique et mellifère possède également de nombreuses propriétés médicinales

 

 

Armoise commune : ou « armoise vulgaire ». Autrefois associée à la magie blanche, en cuisine elle peut accommoder les volailles, en médecine, elle a de nombreux usages thérapeutiques (tonique, fébrifuge, antispasmodique, vermifuge, stomachique). Elle se rapproche de l’absinthe. Mise dans les chaussures, elle diminuerait même la fatigue de la marche.




Carotte sauvage . Ses racines sont délicieuses uniquement la première année. Le tout est de la reconnaitre sans ses fleurs qui n’apparaissent que la deuxième année.




Epiaire des bois ou « ortie puante » Elle a un gout de cèpe et peut s’utiliser en assaisonnement, en salade ou en potage.

 

 

 

Rumex : Il est l’hôte de nombreuses chenilles de papillons. L’oseille cultivée est du même genre. Il est capable de produire des toxines dans le sol pour affaiblir les plantes voisines et ainsi s’assurer un espace vital propre.

 

 

 

Hellebore fétide : Cette grande plante herbacée possède un feuillage qui devient malodorant lorsqu’il est froissé. Elle ne fleurit que deux fois. La première vers la cinquième année et en hiver Elle est vénéneuse.



Plantain C’est là une des plantes favorites des « remèdes de grand-mère ».  Le plus courant reste celui qui consiste à broyer quelques feuilles et les passer sur une piqure d’insecte ou d’ortie, pour être soulagé. Ses autres propriétés médicinales sont nombreuses, tout particulièrement contre les maladies respiratoires (cataplasme, infusions…). Sur le plan culinaire, les jeunes feuilles ont aussi un gout de champignon.




Listere De la famille des orchidées et du même genre que la néottie, cette vivace fleurie de mai à juillet.

 

 

Prêles : cette plante, aux origines préhistoriques a de nombreuses propriétés médicinales (cicatrisation, problèmes urinaire, perte osseuse…) mais sa teneur en silice et en saponines fait qu’elle peut aussi servir à polir ou récurer bois et métaux.

 

 

 

 

Chlore perfoliée : aussi appelée chlorette.

 

 

Dorycnie à cinq feuilles : plante mellifère intéressante pour les apiculteurs.

 

 

Dorycnie hyrsute : appelée aussi « bonjeanie hérissée » A maturité ses fruits se tordent et projettent les graines au loin. Elle est utilisée en homéopathie.

 

 

Absynthe : cette plante se plait particulièrement dans nos terrains calcaires. La boisson qui en est issue fut interdite à cause des dégâts neurologiques dus au méthanol qu'elle contenait. Elle est aujourd'hui distillée légalement en Suisse et en Provence (sous le nom d'Absente).

 

 

Germandrée : ce genre ne regroupe pas moins de 260 espèces des plantes herbacées aux arbrisseaux. Elles ont leur place, par exemple, au jardin pour des bordures. Certaines sont comestibles dans des salades ou dans la composition de liqueurs.

 

 

 

 

Grémil officinal :ses vertus médicinales sont reconnues (diurétique, rhumatisme, contraceptif…)

 

 

 

Leuzée à cône : la fleur de cette herbacée (appelée aussi centaurée pomme de pin) est en fait un ensemble de petites fleurs. Elle est de la même famille que le chardon.

 

 

 

 

 

Mercuriale : herbe très toxique

 

 

 

 

Viorne mancienne : aussi appelée viorne lantane. Elle est souvent utilisée comme plante ornementale pour ses fleurs et ses baies. Les bourgeons, feuilles et fleurs sont utilisés en médecine « non traditionnelle ». Prudence : les fruits sont toxiques.

 

 

 

Psoralée bitumineuse : Elle forme des touffes d’une cinquantaine de centimètres. Les fleurs sont couleur lilas et ses feuilles froissées sentent le goudron (d’où son nom).

 

 

 

Chanvre d’eau ou lycope d’Europe ou encore, pied de loup. Les gitans utilisaient une teinture extraite des feuilles à des fins cosmétiques. En médecine populaire, on utilisait ses propriétés astringentes et fébrifuges.

 

 

Pulmonaire : ainsi appelée pour la forme de ses feuilles. Elle peut trouver sa place dans les endroits froids et ombragés d’un jardin où elle s’étalera rapidement. Elle était utilisée dans l’antiquité pour traiter les maladies des voies respiratoires.

 

 

 

Cardère fontaine aux oiseaux : ses feuilles opposées recueillent la rosée et la pluie d’où son nom. Cette plante contient des principes actifs (glucoside, scabioside)  utilisés en homéopathie. L’inflorescence ressemble à un grand chardon (60 cm à 1,50 m) de couleur lilas.

 

 

 

Aristoloche : cette herbacée est des plus toxiques et cancérigènes (acide aristolochique)

 

 

Molène : Avec ses grandes fleurs jaunes en épis cette plante possède des propriétés médicinales intéressantes notamment contre la toux.

 

 

Arum d’Italie : Belle plante très prolifique voire envahissante mais sa fleur émet une odeur d’excréments. Elle attire ainsi les mouches qui assurent sa pollinisation. En automne elle possède un bel épi de baies rouges (toxiques)

 

 

 

Fleur d’arum : ci-dessus

 

 

 

 

Garance voyageuse : Grande plante grimpante (jusqu’à un mètre) à tige carrée. Ce sont ses racines qui étaient autrefois utilisées par les teinturiers pour obtenir la couleur rouge.

 

 

Herbe aux femmes battues : Egalement appelé « tamier commun », « haut liseron », « racine vierge », « raisin du diable », « sceau de Notre Dame » ou « vigne noire ». Tout comme la Brionne dioïque très ressemblante, elle est toxique. Ses fleurs sont petites et jaunes verdâtres. Les baies sont petites et rouges. On utilisait autrefois ses racines pour guérir les contusions : d’où son nom.

 

 

 

Brionne Dioïque : Cette plante est vénéneuse. Son simple contact peut provoquer des dermites. Les baies vertes puis rouges sont à ne pas confondre avec des groseilles. Elles sont toxiques. Les plantes herbacées dioïque sont rares.

 

 

 

 

Gaillet gratteron : La fleur a quatre petits pétales blancs. Cette plante possède quelques propriétés médicinales. Ses graines torréfiées pourraient, parait-il, remplacer le café.

 

 

Houblon : les inflorescences de cette liane sont, bien sûr, utilisées pour aromatiser la bière. En pharmacopée il a des vertus sédatives. Ses jeunes pousses peuvent rejoindre une omelette ou se cuire comme des asperges.

 

 

 

Carex pendula : De par son architecture, cette plante peut être intéressante au jardin pour, par exemple, compléter un massif. Elle affectionne les endroits frais et humides.

 

 

 

Brome : plante fourragère avec une bonne capacité nutritive pour les animaux

Les arbres et arbustes

 

Alisier torminal : relativement rare et éparse mais bel et bien présent dans nos forêts, c’est un bois de grande valeur qui, par méconnaissance, part souvent dans les cheminées. Il est utilisé en ébénisterie et en lutherie. Avec ses fruits, on fait une eau de vie réputée aux aromes d’amande.

 

 

 

 

Alisier blanc : les alises sont des fruits comestibles. Ils servent pour des confitures, pour de l’eau de vie. Cette plante a également des propriétés contre les troubles digestifs.

 

Erable champêtre : sa feuille est bien sûr l’emblème du Canada. Il affectionne les terres fertiles. C’est un excellent bois de chauffage mais il peut aussi être utilisé en menuiserie voire en lutherie. Les graines sont comestibles et sa sève contient jusqu’à 5 % de sucre. On en tire le fameux sirop.

 

 

 

 

 

Erable à feuille d’obier : seule la forme des feuilles le distingue du précédent

 

Aulne aussi appelé « vergne » cet arbre producteur d’azote a un rôle écologique important. Souvent premier colonisateur, il est rejeté et juste considéré pour ses qualités de bon bois de chauffage. C’est pourtant un bois noble utilisé en menuiserie ou dans la fabrication de guitares. C’est un des rares bois imputrescible de nos contrées.


Chêne pubescent : apprécié en bois de chauffage.  Le nom de cet arbre vient des poils courts de ses feuilles et des jeunes rameaux. C’est un bon truffier en espaces ouvert.il est malheureusement trop exploité en coupes rases alors qu’avec des coupes raisonnées les propriétaires garderaient leur patrimoine. Ils n’auraient pas à attendre 40 ans pour retrouver un capital mais les bucherons sont rares à vouloir travailler ainsi.

 

 

 

Pin sylvestre : bien que poussant très lentement, il est dénigré en tant que bois de chauffage. Rarement élancé et droit il n’intéresse ni les charpentiers ni les menuisiers. C’est pourquoi, il part souvent en papèterie. Les bourgeons ou la résine servent en pharmacopée. Par distillation sèche, il donne notamment des huiles essentielles utilisées contre la calvitie.

 

 

Peuplier blanc : quelques maisons anciennes possèdent encore quelques beaux éléments de charpente faits de troncs entiers. Son bois peu dense se travaille bien mais se polit mal. On en fait des contreplaqués, des allumettes, des cagettes. Il part souvent en papèterie. Planté à titre ornemental, il devient un bon coupe vent.

 

 

Cytise à feuilles sessiles : Encore appelé « genet d’Italie ». Cet arbuste forme une très belle plante mais elle est très toxique.

 

 

Sorbier des oiseleurs : ce petit arbre peut entrer dans la composition de haies libres. Son bois au fort beau poli était recherché en ébénisterie, gravure, lutherie. Traditionnellement cueillies après les gelées, les sorbes entraient dans la composition de confitures, sirops, liqueurs…Attention toutefois, les graines sont toxiques.

 

Sureau noir : Cet arbuste apparemment sans valeur est en fait, plein de vertus. Les feuilles peuvent être utilisées en cataplasme. Les fleurs se cuisent en beignets. Les boutons conservés dans du vinaigre peuvent accommoder les salades. Les baies peuvent parfumer le gâteau. Il y a aussi le sirop ou un fantastique vin de fleurs (voire un "champagne") et pour les jardiniers ses feuilles accélèrent la décomposition du compost.

 

 

 

 

Eglantine : c’est la fleur de l’églantier, un rosier sauvage. Le fruit est plein de vitamine C consommable après les gelées.

 

Aubépine : ses fruits, les cenelles, peuvent servir pour des confitures, des liqueurs, des salades. Les fleurs ont de nombreuses propriétés médicinales contre le stress notamment. Les jeunes feuilles sont aussi utilisées en salades ou en infusions .Dans l’antiquité, l’aubépine symbolisait l’innocence.

 

Cornouiller sanguin : parfois appelé « bois puant ». Il tire son nom de ses feuilles rouges premières à apparaitre ainsi à la fin de l’été. Ses fruits ne sont pas comestibles contrairement au cornouiller mâle.

Fleur de fragon petit houx  aussi appelé « faux houx » ou « épine de rat » ou « buis piquant » ou « fragonette » ou encore « houx frelon ». Les jeunes pousses sont comestibles crues ou cuites comme des asperges sauvages. En revanche les baies sont toxiques. Par ailleurs cette plante a de nombreuses propriétés médicinales connues depuis le moyen-âge.

Champignons




Morille : comestible un fois bien cuite ou séchée sinon elle reste toxique. Ce champignon printanier peut apparaitre dés la fonte des neiges. Les résidus de pommes ou de bois sont un bon terreau pour lui. On la trouve également souvent sous les frênes.

 

 

Bolet à pied rouge: Il se conserve et se consomme de toutes les manières cru ou cuit. Il est courant mais sa chair se ramollie vite. Il est donc souvent véreux. Il a une prédilection pour les endroits secs et aérés. Il est important d’ôter la « mousse » sous le chapeau si le champignon est âgé. Le champignon peut devenir gluant à la cuisson dans ce cas il faut la prolonger pour retrouver le craquant et la texture incomparable.




Craquerelle ou chanterelle. Ces champignons sont rarement véreuses, elles supportent bien le transport et elles sont fidèles au poste : un vrai bonheur pour le ramasseur. Une sous espèce avec le pied jaune est particulièrement savoureuse : craterellus lutescens.





Coulemelle : parfois très grande,  elle ne passe pas inaperçue. Sa chair est tendre et parfumée avec une saveur et une odeur de noisette. Ici il s’agit d’un champignon jeune, le chapeau est habituellement plus « classique » et aplani. A ne surtout pas confondre avec les lépiotes (mortelles) plus petites et sans anneau double.



Clavaire élégante ou ramaire jolie : toxique comme toutes les clavaires. Mieux vaut admirer ses formes étranges et ne pas la cueillir.




Mucidule visqueuse : pas toxique mais son aspect gluant n’engage guère à la cueillette. A la fin de l’été on le trouve sur le tronc des hêtres.



Langue de bœuf ou fistuline hépatique. On la trouve notamment sur les vieilles souches de chênes. Jeune (ce qui n’est pas le cas ici), elle est consommable. Sa saveur acidulée peut faire merveille avec des plats froids.




Tramete versicolore : souvent présent sur le tronc des hêtres, ce polypore peut revêtir tout une gamme de couleurs. Il est toxique. Ici , sur ces jeunes champignons, la marge de croissance apparait en blanc. Ils peuvent dépasser les 20cm. Ces champignons détruisent la lignine des arbres sur lesquels ils se trouvent. En médecine, des recherches tendent aujourd’hui à prouver qu’il peut traiter le cancer de la prostate.

Mousses et lichens

En cours de rédaction